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Affichage des articles du avril, 2017

L'intention d'un auteur compte-t-elle ?

En discutant avec un lecteur (le même qui a fait la critique que je vous ai partagé 2 articles plus tôt), je me suis rendu compte qu'il avait eu du mal à apprécier mon texte car il n'arrivait pas à clairement distinguer mes intentions. Et bien sûr, je m'interroge à ce sujet. Alors... Le titre de cet article est un peu biaisé. Évidemment qu'un auteur doit avoir des intentions lorsqu'il écrit, mais c'est à un autre niveau que je me pose des questions. Deux autres niveaux, pour être exact. 1) Un lecteur doit-il connaître et comprendre les intentions de l'auteur ? 2) L'auteur doit-il faire attention à ce que ses intentions soient compréhensibles ? En tant que lecteur, j'avoue que je m'en fous un peu des intentions de l'auteur. Après tout, c'est de l'art, et donc purement subjectif. Ce que je vais penser ou ressentir ne dépend uniquement que de ma propre expérience et de l'état d'esprit dans lequel je vais recevoir l&#

L'Indé Panda, le magazine gratuit des indés

Je commence à me faire mon petit trou dans l'univers des indés. Je découvre quasi chaque jour des auteurs qui m'intéressent, des maisons d'édition à la ligne éditoriale originale ou encore des collectifs ou associations qui promeuvent (il est bizarre ce verbe, non ?) les indés, sans parler des chroniqueurs, évidemment. Et aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un magazine gratuit qui, en plus de m'offrir de la lecture de qualité, m'a fait découvrir des auteurs à la plume agile et à l'imagination fertile. J'ai nommé L'Indé Panda . Le 1er volume de ce magazine est paru le 1er octobre 2016 et propose 12 nouvelles de 500 à 6000 mots, sur des thèmes assez différents. Le 2e volume est sorti le 1er janvier 2017 et le 3e devrait paraître d'ici peu. Le magazine fonctionne sur un principe d'AT (Appel à Textes), et les meilleures nouvelles sont sélectionnées pour composer le prochain numéro. Et en plus de proposer des textes de qu

Une critique qui peut faire mal

Pour l'instant, je n'ai reçu que des avis "privés" sur mes écrits publiés, de mon entourage, des gens qui me suivent sur les réseaux sociaux et des utilisateurs de Scribay. Il n'y a donc rien sur la toile que je peux partager, ou en tout cas que d'autres peuvent lire. Pourtant... pourtant, je viens de recevoir un retour sur mon roman "La reine teylane" plutôt négatif, mais constructif. Et comme j'aime être transparent, tant avec les autres qu'avec moi-même, j'ai décidé de vous le partager ici, ainsi que ma réponse (attention, ça fait de la lecture). Semblant de rien, même si je peux justifier tout ce qu'il me reproche, ça me permet de me remettre en question sur ma façon d'écrire, et ça c'est plutôt bien ^^ Lui : Salut Grégory,  Comme je t'en avais parlé sur un fil, j'ai récupéré ton livre "la reine Teylane" gratuitement sur Amazon et je l'ai lu sur mon téléphone Android avec l'appli

John Fade - la recherche derrière l'histoire

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Écrire une histoire, ça implique forcément d'avoir un certain background, basé soit sur l'expérience, soit sur la recherche. Comme il est assez peu probable de connaître tout sur tout, la recherche est une étape quasi indispensable à tout récit, qu'il soit fictif ou non. Enfin, si vous avez envie d'ajouter une couche de cohérence, bien sûr. J'ai décidé de partager avec vous les recherches que j'ai faites pour John Fade, aussi bien pour "L'affaire Johan Jones" déjà publié que pour "mAc  dAmes" en cours de finition. Que vous soyer lecteur ou auteur débutant, vous allez vite vous rendre compte que la phase de recherche peut être vraiment longue et complexe si on a le soucis du détail. 1) La localisation John Fade habitant New Boston, il me fallait d'abord connaître le Boston actuel avant d'imaginer sa version futuriste. J'ai donc passé un temps certain sur Google map pour me familiariser avec la structure de la vill

Problème de la "motivation" blanche

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Quand on est auteur, ou quand on discute d'auteurs, on entend souvent parler du "problème de la page blanche" ; ou l'art subtil de ne pas être foutu de pondre un seul mot face à un rectangle blanc. Mais il y a un autre mal qui peut toucher un auteur, du moins qui m'a touché moi à plusieurs reprises, dont maintenant, c'est le syndrome de la "motivation" blanche ; ou l'art subtil de savoir quoi écrire mais de ne pas être motivé pour le faire, le cerveau se contenant de répondre catégoriquement : Je pense que c'est une sorte de burn-out, pour ma part. Je viens de passer une année intense, entre la finition et sortie de mon roman, plus quelques nouvelles et réponses à des AT. C'est donc une façon pour mon cerveau de me dire « il est temps de faire une pause ». Mais le pire, c'est que je n'ai pas envie de m'arrêter. J'ai plein de projets qui bourdonnent dans ma tête et qui ne demandent qu'à sortir, sur des suje

Orage, odes et espoirs

Ce jeu de mot est limite (en plus d'être faux), je le sais, mais c'est voulu. C'est pile le thème que j'ai envie d'aborder aujourd'hui. Je dois reconnaître que j'ai beaucoup de mal à lire un texte dont le titre est un jeu de mot, aussi subtile soit-il. Pourtant, à l'oral, ça ne me pose aucun soucis. Je suis même un champion des jeux de mots pourris, forçant mes amis à se "face palm" à chaque fois. Et c'est une facette de moi que j'assume totalement. Mais pourquoi ce réflexe de rejet quand c'est à l'écrit ? Quand j'ai commencé à analyser cette réaction chez moi, j'ai d'abord pensé à un problème d'ego : "mes blagues sont drôles mais pas celles des autres". Mais non, je me bidonne volontiers sur les jeux de mots pourris des autres. Je vais vous passer toutes les étapes de ma réflexion pour arriver directement à la conclusion, pas vraiment surprenante : faire (sou)rire, c'est dur, encore