Problème de la "motivation" blanche

Quand on est auteur, ou quand on discute d'auteurs, on entend souvent parler du "problème de la page blanche" ; ou l'art subtil de ne pas être foutu de pondre un seul mot face à un rectangle blanc.

Mais il y a un autre mal qui peut toucher un auteur, du moins qui m'a touché moi à plusieurs reprises, dont maintenant, c'est le syndrome de la "motivation" blanche ; ou l'art subtil de savoir quoi écrire mais de ne pas être motivé pour le faire, le cerveau se contenant de répondre catégoriquement :

Je pense que c'est une sorte de burn-out, pour ma part. Je viens de passer une année intense, entre la finition et sortie de mon roman, plus quelques nouvelles et réponses à des AT. C'est donc une façon pour mon cerveau de me dire « il est temps de faire une pause ».
Mais le pire, c'est que je n'ai pas envie de m'arrêter. J'ai plein de projets qui bourdonnent dans ma tête et qui ne demandent qu'à sortir, sur des sujets qui me passionnent vraiment.

Avez-vous déjà ressenti ça ? Si oui, comment vous en êtes-vous sortis ? Y a-t-il un moyen de contourner le problème pour continuer à être productif ? Est-ce juste un soucis d'endurance ? de motivation ? de courage ? d'organisation ?

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